En tant que passionné de vape, on en voit passer, du matériel. Toujours à l’affût de la nouveauté, jamais en reste d’une petite avancée. Il y a celui que l’on achète les yeux fermés, celui que l’on appréciera forcément, les paris, réussis ou pas, et les objets sur lesquels on fait facilement l’impasse.
La Hexohm est restée très longtemps pour moi dans cette dernière catégorie. La première fois que j’ai vu une hexohm, rien ne m’attirait spécialement. Pour le comprendre, un petit flash back s’impose. Mi 2014, la Hexohm V1 côtoyait les box DNA30. Mes tubes méca (instant nostalgie, le Nemesis d’Atmomixiani et le Chi You de Mojo), ornés de drippers, mon Hana modz ou ma première Vaporshark me comblaient de bonheur. En 2015, la Hexohm V2 se retrouve dans la même situation, mais face aux box mods dna40 et consort.
Je voyais pourtant de plus en plus de posts sur les forums, ou d’amis m’en parler…
1- Le succès de la Hexohm V1: j’ai rien compris
Pourquoi un tel engouement autour de la box Hexohm, alors même qu’elle ressemblait bigrement à une box homemade? Qu’elle ne tenait pas bien droite à cause se son boitier? Quel bricoleur/vapoteur ne s’est pas retrouvé à lorgner vers les boitiers Hammond et les chipset OKlt?
Est-ce uniquement sur cette promesse de puissance, alors bien au dessus des chipsets grand public? Ce look, alliant ligne extrêmement simple et switch bruyant disproportionné ? Ce réglage via un potentiomètre plastique, au rendu uniquement?
Il ne faisait aucun doute que le mod fonctionnait bien, mais j’étais encore dans l’expectative.
2- Le succès de la Hexhom V2.1 : je crois que j’ai compris
C’est à la sortie de la v2.1 que les choses se sont affolées. Même chipset, mais la sensation initiale de box homemade en moins: Un boitier propriétaire impeccable, finitions en hausse, potentiomètre plus propre.
Elle ne faisait plus seulement du bruit dans le petit monde de la vape; une frange de vapoteurs s’est mise a l’idolâtrer, purement et simplement. Et l’on a vu de-ci de-là naître des collections de Box Hexohm chez certains.
Et effectivement. J’en ai enfin eu une en main…
D’une simplicité extérieure effarante, c’est la robustesse de l’engin qui m’a frappé en premier.
Puis le rendu de vape, lisse et puissant.
Puis de me dire que finalement, lire mon réglage sur un écran, c’était très surfait, et que ma bouche et mes poumons faisaient très bien le taf.
En parlant de robustesse, la « Garantie à vie » est offerte par Craving Vapor, le fabricant. Et j’ai comme l’impression que ce n’était pas qu’un excès de confiance.
Enfin, la réponse finale à toutes mes interrogations est arrivée. La botte secrète de la Hexohm…
Il n’y a pas une Hexohm v2.1, il y en a une pour chacun! Le modèle a été décliné en de multiples couleurs, logos, revêtement, régulée ou non régulée. Tout le monde y trouve son compte. Un produit efficace et customisé à l’envie. Sobre la semaine, exotique le week-end. Voila surement la recette du succès que l’on connait.
3- J’aimerais bien une Hexohm V3 tout compte fait
Aujourd’hui je considère la Hexohm V3. Et je ne me pose plus vraiment de questions. L’évolution naturelle du temps qui passe est bien présente, améliorant les caractéristiques techniques de la bête.
– Une puissance maximale de 180 watts contre 110 auparavant (le potentiomètre permet un réglage de 3 à 6 volts) .
– Le pallier de résistance minimal passe à 0.2 ohm (0.3 auparavant, bien qu’il ait du être franchi par nombre d’entre vous).
– Une box légèrement plus grande, mais aux contours moins saillants. Et toujours le fameux logo placé sur le corps aluminium.
– L’intérieur quand à lui ne laisse plus le chipset à vue, tout est proprement rangé dans un boitier.
– Et un switch on/off, jusque la inexistant fait son apparition.
Je suis encore très loin d’être un expert dans le monde de la Hexohm (mais les vrais experts me le pardonneront aisément, magnanimes, dans leurs bancs de vapeur). Il ne fait nul doute qu’au vu de la qualité du mod, la famille Hexohm s’agrandira encore et encore. Je n’ai fais ici qu’effleurer la question.
Mais maintenant, j’en ai envie.
