Quand Augustin se fait plaisir en se remémorant ses débuts dans le reconstructible…
Aujourd’hui, lorsque l’on parle d’atomiseur reconstructibles, les choses semblent bien simples. L’on ferme doucement ses yeux, et l’on imagine un plateau spacieux, un micro coil et ses jolies moustaches de coton. Un petit tournevis et du kanthal dans la poche, au cas ou. Tout ça sur une plage tranquille et ensoleillée, un petit juice d’été égayant l’atmosphère encore un peu plus. Mais le confort moderne (pour ceux qui ont un minimum travaillé la chose, quand même! ) n’est que le fruit d’une évolution, lente et souvent douloureuse.
Photo d’archive d’Augustin
Les plus anciens d’entre nous parleront, un brin de nostalgie dans la voix, de cette fabuleuse époque de découverte et de tests… D’heures passées devant leur gazinière avec une pince et un rouleau métallique… D’une époque loin du tout Facebook, de la magie de youtube et des forums surpeuplés… Loin aussi des quelques boutiques proposant des ateliers, et de tout ses amis vapoteurs, encore au stade du briquet.
Il fut effectivement une époque où coiler avec un chalumeau était la base. Ou jeter son set-up de dépit contre un mur n’était pas quelque chose d’épique. Ou panser ses doigts meurtris à force de roulage était normal. Les débuts de l’ère des reconstructibles! Difficile de trouver un réel historique. Le travail de mémoire fait son oeuvre, ainsi que quelques traces deci delà sauvegardées par internet.
… Pour finalement parler des atomiseurs Genesis
Mais c’est avec les atomiseurs dit de types « Genesis » que l’époque du tout reconstructible a démarré. Plusieurs dans l’équipe ont remplacé, du jour au lendemain, leur carto tank par un Did. Et recevoir fébrilement un Orion, un hybride(!!) Genesis… Mais plus qu’un historique précis, attardons nous davantage sur les caractéristiques du système Genesis!
Du mesh?
Contrairement à tout ce que vous avez pu voir de vos propres yeux, le système Genesis n’utilise ni coton, ni fibre, ni quoi que ce soit de la sorte. Il s’agit ici d’utiliser une feuille de mesh – sorte de tissu métallique, tressé – La plupart du temps roulée, comme une cigarette (carrément!). Il convient de l’utiliser avec la trame dans le sens vertical. La capillarité faisant son office, le liquide remonte jusqu’à votre résistance. Ce tube de mesh, plus qu’un consommable à l’image du coton, peut être considéré comme une extension de votre atomiseur.
Avant une quelconque mise en place, il faut oxyder cette mesh. Sinon, le courant électrique se fait une joie de se balader dans vos mailles et créé de multiples courts circuits. Pour ce faire, un chalumeau, même de cuisine, est votre allié le plus sur.
C’est sur cette structure que l’on place notre coil. Selon la structure de votre atomiseur, cela se rapprochera de ce que l’on connait aujourd’hui. La plupart du temps, il s’agira de montages verticaux.
Un travail de précision
Montage Mesh (https://fr.pinterest.com/KellyRivera1111/)
Présenté comme cela, rien de bien compliqué, et cela peut même sembler amusant… Ne diabolisons pas la chose bien sur, mais il faut prendre ses marques! Chaque atomiseur demande une expertise à part entière. Quelle est la taille du mesh hole? Quel type de montage est le plus pertinent? Quel gabarit pour ma feuille de mesh, avant de la travailler? Ces différentes questions amènent toute une réflexion. Heureusement, quelques experts peuplent encore nos contrées, et il est possible relativement facilement de glaner des renseignements et de l’aide.
Mais pourquoi diable se donner tant de mal? Parce que…….
Mesh is the Truth
Nous reprenons cette devise sanctifiée dans le monde de la vape, dont l’acronyme est d’ailleurs le repère des mesheux les plus féroces encore en activité. Et tout ces gens vous le diront, en cœur: Rien, jamais, n’égalera le rendu d’un montage Genesis. Le Genesis propose une vape très pure, une vape dense et gorgée de saveurs très précises.
Déclin et renouveau du Genesis
Jusqu’à présent, les atomiseurs Genesis ont connu une destinée en dent de scie. Mais du déclin incontestable, il semble renaitre de ses cendres et les nostalgiques que nous sommes s’en réjouissent.
This is the end ?
Le modèle emblématique d’Athea
C’est avec l’arrivée progressive d’une nouvelle génération d’atomiseurs (merci Mr SvoëMesto) que le système Genesis est tombé, doucement mais surement, en désuétude. La complexité apparente des montages, l’apparition du coton comme matière première, le développement du micro coil, l’avènement des dripper et du power vaping…… autant de causes qui ont détourné l’utilisateur de ses anciens atomiseurs. Renvoyant une image élitiste, réservée à une secte de puristes, la plupart de la production reste très confidentielle. Alors même qu’elle existe. En France, nous ne sommes pas en reste. Athea par exemple est l’exemple parfait. Nous en parlions un peu ici.
Mais depuis quelques temps, l’atomiseur genesis se retrouve plus régulièrement au coeur de l’actualité. Un frémissement qui ne nous a pas échappé..
Mais non!
Récemment, plusieurs atomiseurs Genesis font parler d’eux un peu plus que d’habitude et pour une raison simple: . ils sont compatibles Bottom Feeder. Cela parait saugrenu, comme ça… mais permet à beaucoup d’allier deux univers qui comptent pour énormément d’utilisateurs! Et si cela permet d’éveiller la curiosité de certains, ou à d’autres de se lancer dans l’aventure, alors le pari est réussi !
D’autant plus que l’In’ax BF d’Athéa ou le NextEra de VWM dont nous parlons sont de franches réussites!
In’Ax BF by Athea
D’autres application commencent aussi à toucher le grand public. Non pas par des montages de type Genesis au sens premier du terme, mais en utilisant du mesh comme résistif. Et oui, il faut chauffer fort, oui cela consomme beaucoup, mais oui le résultat est très sympa!
Taifun BT by Smokerstore
Cet article survol, à dessein, le Genesis. Il s’agira de se faire sa propre idée, ou de se renseigner plus en avant, et de manière vraiment technique! Mais si par le plus grand des hasard nous avons éveillé (ou réveillé, soyons fous!) des vocations, alors nous aurons réussi notre tâche 
