L’Atelier du Mod a décidé de s’intéresser de plus près à Sovape, une des associations de défense de la vape les plus actives de France et surtout, à l’initiative du Sommet de la Vape depuis déjà deux années consécutives.

Une association de défense de la vape ?

Vous connaissiez sans doute déjà ces deux associations françaises de défense de la vape : l’AIDUCE – association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique ainsi que la FIVAPE – Fédération Interprofessionnelle de la Vape représentant les professionnels de la cigarette électronique.

Et Sovape alors ?

Et bien Sovape est la petite dernière. Elle a été créée en 2016 par Jacques Le Houezec – scientifique et tabacologue ; Sébastien BÉZIAU – vapoteur militant et créateur du blog VAPYOU.COM ; Nathalie DUNAND – vapoteuse engagée et collaboratrice du VapingPost.com ; Laurent CAFFAREL – conseiller en gestion de patrimoine et ex-fumeur.

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Son but est de défendre la vape grâce à l’instauration d’un sommet de la vape qui réunit citoyens vapoteurs, professionnels de la vape, instances et autorités de santé chaque année.
C’est d’ailleurs la première fois dans l’Histoire de la lutte contre le tabagisme que des citoyens se mobilisent pour défendre « leur » solution et ce, grâce à un financement participatif.

Le premier sommet de la vape

L’objectif du premier sommet de la vape : que toutes les parties prenantes puissent débattre ensemble du meilleur moyen de favoriser l’essor de l’utilisation de la cigarette électronique en tant qu’alternative au tabac chez les fumeurs et de minimiser les potentiels effets négatifs.

C’est donc le 9 mai 2016 que se sont réunies toutes les parties concernées au CNAM à Paris pour faire le point sur le contexte de l’époque, notamment la mise en application de la TPD et déterminer la conduite future à tenir. Présents au rendez-vous quelques grands acteurs du milieu : Michèle Delaunay (Alliance contre le tabac), Jean Moiroud (FIVAPE), Brice Lepoutre (AIDUCE), Rémi Parola (FIVAPE et CEN), Olivier Faron (Administrateur général du CNAM), Alain Morel (Fédération Française d’Addictologie), Bertrand Dautzenberg (Paris sans tabac – RESPADD), William Lowenstein (SOS Addictions) et bien d’autres encore.

Au programme, des discussions sur l’avenir du vaporisateur personnel, un retour sur les études faites sur les risques liés à l’utilisation de la cigarette électronique, des conseils d’utilisation optimale etc.

Certains points ont soulevé des divergences d’opinion, liées notamment à la place du produit dans la société. Toutes les parties ne se sont pas mises d’accord sur l’implication des autorités de santé dans l’utilisation du vaporisateur personnel comme alternative au tabac chez les fumeurs ; la question de la réglementation du vapotage dans les lieux publics mais aussi l’interdiction de faire la publicité des produits de vapotage.

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A l’issue de cette journée de débats, un consensus de toutes les parties prenantes a été trouvé et c’est plutôt une bonne nouvelle : il convient d’encourager les fumeurs à essayer le vaporisateur personnel pour quitter leur dépendance au tabac.

Le second sommet de la vape

Le second sommet de la vape a eu lieu le 20 mars 2017 au CNAM à Paris. Pour cette seconde édition, les enjeux restent les mêmes : défendre le vaporisateur personnel comme solution conduisant au sevrage tabagique efficace et durable malgré la loi de santé votée en Mai 2016 qui fragilise fortement son essor et sa démocratisation. On note la présence de plusieurs orateurs de renom comme Jean-Yves NAU (médecin et journaliste), Jean-Pierre COUTERON (Fédération Addiction), William LOWENSTEIN (SOS Addictions), Stéphane PAPATHEODOROU (La Vape du Cœur), Gérard DUBOIS (Académie de médecine) etc.

En cause : l’interdiction de publicité et propagande qui réduit sa visibilité ; la réglementation sur les produits qui entraîne une augmentation des prix ; l’extension des interdictions de vapotage sur les lieux de travail et lieux publics qui favorise l’installation d’un climat anxiogène etc.

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Ainsi, pendant ce Sommet de la Vape 2017, plus de 200 acteurs d’origines différentes ont confronté leurs points de vue et sont arrivés à un consensus sur différents points. Parmi eux, le fait que vapoter permet une réduction des risques très importante pour un fumeur et que sa recommandation comme moyen de sortie du tabac apparait bénéfique. Mais aussi que la crainte du public sur les dangers du vapotage est complètement irrationnelle.

En conclusion, un consensus absolu entre les parties prenantes a été trouvé : la vape est un outil de réduction des risques tabagiques.

Le prochain sommet ?

Pour la prochaine édition qui aura lieu en 2018, le but sera de trouver davantage de consensus et de faire avancer le dossier – en outre, que la e-cigarette soit officiellement reconnue comme alternative au tabac par les autorités sanitaires.
En espérant que le dialogue entre tous permettra de sauver de nombreuses vies…