10659055_464097680397553_2260756727572645575_oDans l’univers du modding, Limelight se distingue, et depuis longtemps déjà. En tous cas nous on l’a bien remarqué et nous ne sommes pas les seuls. Sa dernière box BF, la Freehand S, est un énorme succès mérité.

En commençant par proposer des pipes en bois, Limelight annonçait déjà la couleur: le gout du bel ouvrage et du travail bien fait. Ca tombe bien, on aime bien ça également. Cela fait donc au moins un sujet de conversation agréable. Quand on sait qu’en plus, ce jeune modeur serbe de talent est intarissable sur son métier, on se dit que c’est sans doute l’occasion d’en savoir un peu plus sur les coulisses de Limelight.

Que faisais-tu avant de créer Limelight ?

J’ai d’abord terminé mon master en Génie civil. Ensuite, je me suis lancé dans l’activité de grossiste en cigarette électronique, pendant 3 ans.

Quel a été le déclic  ?

A un moment, j’ai eu envie de faire ce dont j’avais vraiment envie, c’est à dire développer et fabriquer des produits. J’avais différentes idées et options en tête mais en rencontrant quelques personnes de ce secteur, j’ai décidé que c’était ça que je me voyais vraiment faire.

Peux-tu nous parler un peu de tes débuts, comment tout ça a commencé ?

Au départ, je travaillais tout seul mais je me suis rapidement associé ; notamment pour avoir un soutien financier.

Au début, c’était franchement difficile. Après l’échec de mon ancienne entreprise, je me suis retrouvé sans rien. En 2013, j’avais investi tout ce que j’avais pour fondé une chaine de magasin de cigarette électronique. Le peu qu’il me restait, je l’ai alors investi dans Limelight.

1534862_393589070777043_1690459709_o

Une des premières créations de Limelight

J’ai commencé par travailler dans une petite pièce de l’appartement d’un ami à Belgrade. Un ami de mon père, machiniste, me fabriquait les pièces. Petit à petit, j’ai pu engager des personnes pour m’aider et m’acheter quelques machines pour fabriquer moi-même les pièces dans mon atelier.

A cette époque, même si les fins de mois étaient difficiles, je n’étais pas malheureux. J’avais ma copine et mes amis, et des clients extraordinaires qui me donnaient l’énergie positive dont j’avais besoin pour avancer.

Aujourd’hui, je travaille avec mon père et 12 autres personnes qui se consacrent aux différentes étapes de production. Moi je m’occupe de la conception et de la finition de tous les produits.

Pourquoi avoir choisi le nom Limelight ?

Limelight veut dire « être au centre de l’attention », le personnage principal si vous préférez… Avant, dans les vieux théâtres, on brulait des phosphores dans des conserves et dirigeait la lumière vers l’acteur qui était sur scène. La lumière avait une couleur de citron d’où le nom Limelight.

Comment se passe la création d’un nouveau produit?

Je griffonne et imagine des objets tout le temps. Je trouve mon inspiration un peu partout, littéralement. Comme j’ai une formation d’ingénieur, j’aime bien trouver des solutions techniques. Quand j’ai un concept et une forme, je fabrique une maquette. Je le prends avec moi partout pendant un certain temps pour l’améliorer.

limelight

Ensuite, vient le moment de fabriquer un vrai prototype. C’est là qu’arrivent les problèmes. J’essaye donc de les résoudre les uns après les autres.

Il faut un grand nombre d’essais et d’erreurs avant de parvenir à un modèle final qui puisse être produit. D’expérience, ce qui est difficile, ce n’est pas de fabriquer un exemplaire, ce qui est difficile c’est d’en fabriquer plusieurs. Trouver un concept qui puisse être produit et assemblé.

Combien de temps vous faut-il pour fabriquer une Freehand S ?

C’est difficile d’estimer un temps de fabrication pour une pièce comme la box Freehand S. L’usinage prend entre 4 et 5 heures sur les pièces de bois et de métal. Mais chaque pièce doit ensuite être finies à la main. Les pièces de métal sont polies, brossées, parfois sablées…

14444821_864343670368245_3338983216769263754_o

 

Le bois doit être poncé et les arrêtes arrondies (avec du grit allant de 120 à plus de 12000), ensuite il faut polir ou, si le revêtement est clair, passer différentes couches de polissage avant le polissage final.

Toutes ces étapes de production varient d’une pièce à l’autre.

14444599_864343730368239_615534470215561545_o

Depuis combien de temps vapes-tu ?

Je n’ai jamais fumé une cigarette. J’utilise parfois un mod mécanique ou une pipe avec du e-liquide sans nicotine juste parce que j’aime vaper, le goût de certains liquides et utiliser de bons produits. Je me suis d’ailleurs acheté une Billet Box dernièrement.

On a fait du chemin depuis la première fois que j’ai touché une e-cigarette en 2010.

Quel set-up utilises-tu en ce moment ?

Une Freehand S Box et un Split atty.

Quels sont les projets de Limelight ?

Freehand gloomD’un point de vue de la compagnie, nous avons un nouvel espace avec assez de pièces et je m’équipe tout le temps de nouvelles machines. Quand j’ai commencé, je devais concevoir et fabriquer la plupart des machines. Certaines d’entre elles sont toujours en service car elles ont été conçu pour un usage spécifique.

Concernant les produits, la Freehand a ouvert la voie à d’autres produits. Pour l’instant, je me concentre sur la Gloom et la matière Polymère. C’est le pinacle de ma créativité en ce moment. La Freehand régulée est la prochaine sur la liste.

Retrouvez tous les produits Limelight chez Phileas Cloud.